1. |
La grondeuse opossum
04:06
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2. |
La bibournoise
04:36
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Mon cher ami prend garde, prend garde à ton cruchon, la glin glou glon
Car si tu t’y enivres, on t’mettra en prison, la Bibournoise
Car si tu t’y enivres, on t’mettra en prison
Tout au fond de la cave, tonneaux pour compagnons
Si les barriques défoncent, t’en auras au menton
Tu devras boire la tasse, pour y toucher au fond
Le plancher de la cave, est en quartier d’jambon
Les murs de la cave, sont des rôtis d’mouton
Les battants de la trappe, sont des cuisses de dindons
Faudra pour t’en sortir, dix verges de saucissons
Et cinq à six bonhommes, pour te tirer du fond
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3. |
Le vingt d'avril
04:39
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Le vingt d’avril, Fallu partir
Pour naviguer de sur la mer, rame-populo rame-populaire
Et quand nous fûmes en pleine mer
Trois grands navires nous abordèrent
Trois coups d’canons ils ont tiré
Sans bien grand mal n’ont pu nous faire
Le capitaine s’est écrié
Ya t’y quelqu’un, d’nos hommes à terre
Ah oui vraiment, mon capitaine
Voici ici le contre-maître
Oh contre-maître, mon cher ami
As-tu grands regrets de mourir
Le seul regret que j’ai au monde
C’est de mourir, sans voir ma blonde
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4. |
Le brandy Culotté
05:54
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5. |
Le Moine Blanc
04:02
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Ah, c’était un moine blanc, on ne sait dans quel couvent
Tous les soirs dans sa chambrette, il reçoit la belle Juliette
Un d’ces soirs le moine s’en va, Juliette se leva
A pris la bouteille à l’encre, elle s’en est frotté les tempes
Elle s’en est frottée le front, la langue aussi le menton
Elle s’en est frottée la chose, en pensant qu’c’était d’l’eau rose
Quand le moine fut r’venu, Juliette est confondue
Accourez les moines ensembles! Venez voir c’qu’y a dans ma chambre
Tous les moines sont accourus, un pied chaussé et l’autre nu
Ah, dis nous je t’en conjure, dis nous si t’es créature
Mon père ne m’conjurez point, je suis fille pour le certain
Voilà bientôt six semaines, que je couche avec un moine
Ha! Ha! Ha! Frère Nicholas, le grand prêtre le saura
T’apprendras l’obéissance, par la voie des pénitences
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6. |
Hommage à André Alain
07:43
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7. |
Les Remon
04:41
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8. |
J'y vas mon train
04:16
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Je n’ai ni bien ni terre, ni habitation
C’est dans le creux d’un arbre, que j’bâtis ma maison
Je n’ai pas de vaisselle, comme y’en a chez le roi
Je n’ai qu’une vieille gamelle, où je mange et je bois
Je n’ai pas de carrosse, comme y’en a chez le roi
Je n’ai qu’une vieille brouette, que je tire derrière moi
J’ai rien qu’une vieille chemise, pour tout habillement
Elle n’a ni dos ni manche, ni collet ni devant
Quand un pou me chagrine, je l’attrape soudain
Je le prends par l’échine, j’lui donne un tour de rein
Je suis bien mieux qu’un prince, quand dans mon dénuement
Je n’ai rien qui me presse, je peux perdre mon temps
J’y vas mon train, sans m’y mettre en peine de rien, j’y va mon train (bis)
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9. |
Pinson et Cendrouille
04:04
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C’était Pinson et Cendrouille, qui voulaient s’y marier.
Qui voulaient s’y marier, mais n’avaient pas d’quoi manger
Des mariés en avons bien, mais du pain n’en avons point
Par là passe un blanc pigeon, dans son bec tient un pain long
Du pain nous en avons bien, mais d’la viande n’en avons point
Par là passe un noir corbeau, dans ses ailes tient un gigot
D’la viande nous en avons bien, mais du vin n’en avons point
Par là passe une souris, sur son dos porte un baril
Du vin nous en avons bien, d’la musique n’en avons point
Par là s’amène un gros rat, ses musiques en d’sour du bras
Entrez donc beau musicien, notre chat est chez l’voisin
Le chat qui était au grenier, a troublé la société
Il sauta su’l musicien, ensuite sur le marchand d’vin
Il sauta sur le pigeon, qui s’enfuit sur un pignon
Voulu sauter su’l corbeau, qui s’envola bien plus haut
C’est Cendrouille d’un coup d’étrille, qui lui cassa la cheville
Gai lon la, tire la lirette des trompettes il y en aura
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10. |
Valse Beaulieu
04:09
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11. |
Les culottes de v'lour
05:15
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J’m’en vas vous conter une histoire,
Du commencement jusqu’à la fin
Il s’agit d’un pauvre marin
Qui naviguait de l’Angleterre
Étant au port, ne pensant qu’à son sort,
Croyait de mettre pieds à terre
Et de coucher avec sa chère moitié;
Sur son lit n’fut pas le premier
Sa femme le croyant en rade,
Prenait sans gêne tout ses plaisirs
Et accomplissait ses désirs,
Avec un riche camarade
Tout allait bien car on ne pensait rien
Ce fut toute une galopade!
Frappant trois coups le marin, un jaloux
Lui dit : Ma femme, levez-vous!
Sa femme qui n’était pas sotte,
Lui dit : Mon mari, est-ce toi?
Son soupirant saisi d’effroi,
Pendant qu’elle va ouvrir la porte
Se mit d’un coin, le plus noir ce fut bien
Le mari déchaussa ses bottes
Et s’allongea, croyant passer la nuit
Avec sa femme auprès de lui
Sa femme prise de la sorte,
Se mit à geindre de tout son corps
Disant : j’ai attrapé la mort,
En allant te rouvrir la porte
J’ai attrapé la colique assuré
Que cette colique est donc forte
Mon cher mari j’m’en vas sûrement mourir,
Si vous n’allez pas m’secourir
Faut aller chez l’apothicaire,
Pour me chercher quelque liqueur.
Le mari s’en va de grand cœur,
Ne connaissant rien à l’histoire
Voit sa moitié qu’y avait peine à souffler
Sûrement il n’y a rien d’autre à faire
Sauta du lit croyant prendre ses habits,
Prit les culottes du favori
Quand il fut chez l’apothicaire,
Il lui fit faire des traitements
Mais quand ça vient pour le paiement,
Il se met la main dans la poche
Fut ben surpris d’y trouver quinze louis
Une montre en or d’Angleterre
Culottes de v’lour! Il s’aperçoit tout court,
Que sa femme lui jouait tout un tour
Au lieu d’apporter à sa femme,
Un remède pour sa guérison
Il s’en va comme un furibond
Et passe toute la nuit à boire
Au lendemain fit sonner le tocsin
Pour savoir l’auteur de l’histoire :
Qui a perdu ses culottes, ses écus?
C’est un marin qui les a eus
Le galant se donna bien garde,
D’aller ramasser ses écus
Mais la femme bien résolue,
Fut trouver son mari en rade
Et elle lui dit : mon mari, mon ami,
Ces culottes m’ont été mises en garde
Pour coudre un point; mon mari, n’douter rien,
Rendez-les moi; j’en ai besoin
Son mari sans passer les bornes,
Lui dit : non tu n’les auras pas
Contente toi bien de cela,
De m’avoir fait porter les cornes.
Culottes de v’lour je les porte à mon tour!
Il est bien juste que je m’orne
De la montre d’or, aussi des écus d’or,
Qui me feront divertir au port
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12. |
Le pommeau
04:17
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Genticorum Waterville, Québec
Salut à vous! On est très heureux de vous voir ici à explorer une partie de notre répertoire.
Santé!!
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Hi everyone! Glad you made it here and are spending a few minutes exploring some of our music. Cheers!
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